« La mort blanche » est le titre de la dernière œuvre de Romy Jean François. Ce recueil de nouvelles vient de paraître chez les Éditons Milot-Paris. Selon l’auteur, son recueil de sept nouvelles traite chacune à sa façon une perception de la mort et d’autres thèmes tels l’amour, la nostalgie, le courage, la nature, la femme et l’espoir.
L’écrivain Romy Jean François tient le bras de son fidèle lectorat. À la fin de l’année 2023, il publie un recueil de nouvelles paru chez les Éditons Milot-Paris. À en croire l’auteur, son œuvre jette un regard singulier sur la mort. Et parallèlement, pour lui, ce livre est «un jeu de sens voire une invitation à une introspection très profonde afin de se révéler à soi-même ; c’est aussi une radiographie de la société dans laquelle nous vivons, une société injuste et cruelle».
Définitivement, l’on peut dire que Romy Jean François essaie de toucher à tous les genres littéraires. Il a déjà à son actif deux œuvres de poésie : « Nan Lakou Zonbi Veste » et « Inana fas lorizon » publiées respectivement en juillet 2021 et octobre 2023 sous la supervision de Rasin Éditions. Sa carrière d’écrivain prend de l’envol et le met sur le toît des jeunes prometteurs de cette nouvelle génération.
« Oui, je suis un passionné d’écriture sous toutes ses formes, j’écris des articles journalistiques pour le média dans lequel je prête mes services, de la poésie, des nouvelles, des scénarios dans le cadre de projets académiques. Actuellement, je me prépare à publier un roman fantasmagorique « La lune n’est plus ce qu’elle était » qui, d’ailleurs, était en lice pour le prix René Depestre 2023. À l’avenir, je m’essaierai à l’écriture dramatique (théâtre), au conte, au récit et à l’autobiographie », affirme l’ancien étudiant en linguistique à l’Université d’État d’Haïti.
Sa démarche artistique tient lieu de combat contre toute forme de stéréotypes et de censure. C’est avant tout une façon à lui de dire son indignation et de pointer du doigt les problèmes que fait face la société haïtienne.
« À travers mes textes, j’entreprends une posture dite « engagée » d’une part par la construction de valeur ou par un devoir de mémoire visant à lutter contre le snobisme de l’oligarchie et les injustices de l’État vis-à-vis de la grande majorité de la population à l’instar de Bonel Auguste et d’Inéma Jeudi. D’autre part, je me lance d’emblée dans la déconstruction de discours visant à assujettir les femmes et les classer en second plan tout en prônant le principe d’équité entre les sexes », insiste Romy Jean François.
À noter que « La mort blanche » n’est pas encore disponible en librairie en Haïti. Le public pourra patienter pour l’année 2024 car l’auteur promet des séances de dédicaces pour bientôt. Entre-temps, ceux et celles qui souhaitent se procurer le livre peuvent le commander en ligne sur le site d’Amazon à des prix abordables.
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