Des collectes de fonds, par ci, par là, ces derniers jours : tout, dans le but d’aider à l’achèvement de la prise sur la rivière Massacre. Des associations au niveau du pays, des personnalités de différents secteurs, des gens de la diaspora ont déjà posé leur pion. De partout, des Haïtiens.nes contribuent dans l’objectif de soutenir l’ouvrage.
C’est dans cette perspective que s’inscrit un groupe de citoyens haïtiens vivant en France. Par ailleurs, ce collectif compte aider au développement de la production nationale. En effet, une activité a été organisée à Paris, dans le local de Kalebebeat, le 15 octobre, en vue de collecter des fonds pour la poursuite des travaux.
Dans une vidéo publiée sur les réseaux de Haïti Inter, on a pu voir les artistes haïtiens David-B et Chango Bastia parler d’un collectif d’Haïtiens ayant décidé d’organiser une levée de fonds pour les habitants de Ouanaminthe, pour la poursuite de l’ouvrage sur la rivière du Massacre.
« Le coup d’envoi a été donné par l’Haïtien Hubert Hyppolite. Je l’ai accueilli avec joie et j’ai également contacté d’autres personnes, puis créé un groupe WhatsApp réunissant des Haïtiens vivant en France et d’autres de la Coopération se chargeant de la construction », a relaté Chango Bastia, dans une interview accordée au journal susmentionné.
Le chanteur David-B, de son côté, a ironisé la décision du président dominicain, Luis Abinader. Une sale décision mais révélatrice, juge-t-il. Laquelle a permis aux Haïtiens.nes de se pencher sur leur avenir, selon lui.
« Je salue et remercie le président Abinader car grâce à sa volonté d’interdire les travaux, les Haïtiens.nes se souviennent du passé de leur pays, inscrit dans les pages d’or de l’histoire, donc qu’on est le premier peuple noir qui ait raison de l’esclavage et qu’il est davantage important de se prendre en main », a-t-il dit.
Contacté par notre salle de rédaction, Chango Bastia confirme avoir été parmi les artistes de l’activité au local de Kalebebeat, une association haïtienne, basée à Paris. Elle (l’activité) n’a pas réuni beaucoup de monde. Mais grâce à la consommation des produits de tout genre, dans l’espace, par des spectateurs lors de l’activité, on a pu collecter des fonds pour le canal. Une caisse a été disponible également à l’entrée du local.
Des prestations improvisées ont été de la partie. Des artistes ont donné de belles performances dans le but de mobiliser davantage de gens à collaborer dans ce projet. À en croire Bastia, des citoyens demandent de mettre en place des moyens de coopérer à distance et, pour leur faciliter la tâche, des comptes sont déjà disponibles.
Le compte bancaire de l’association Kalebebeat reçoit les dépôts pour la collecte. Il faut donner comme motif « canal » pour que cela soit comptabilisé a cette fin. Un compte PayPal
Jpchatelier@gmail.com et un numéro +33 6 51 80 25 49, du nom de Hyppolite Gina sont également en charge de recevoir les dons pour la levée de fonds qui prendra fin le 31 octobre 2023 prochain.
Ce collectif ne se réunit sur aucune bannière d’organisation. Il se veut neutre et a pour objectif d’accompagner les citoyens du Bas-Maribaroux dans la création d’une coopérative agricole.