Annoncé depuis le 9 janvier 2024 et sorti le 21 janvier, le dernier album de Wendyyy est définitivement entré dans l’histoire. À part le succès fou qu’il a connu, il a vu sa trajectoire coupée par deux retraits sur les plateformes, notamment pour une question de droits d’auteurs sur la chanson « Mèsi ». Au milieu de toutes ces vives agitations qui ont été déclenchées, la veuve d’Ansy Dérose est enfin sortie de son silence ce 13 février.
Après quelques jours où il a dominé le classement d’Itunes, l’album « III » de Wendyyy, si bien accueilli par ses fans, a été retiré des plateformes de streaming suite à un litige entre la chanteuse Danola et son manager Erwin Papillon. Mais également un différend existe sur la question d’autorisation à utiliser la chanson « Merci » de Ansy Dérose à travers un remix ; morceau dans lequel le rappeur exprime toute sa gratitude envers sa communauté fidèle à lui depuis le début de l’aventure. BE RELATIONS Publishing, la compagnie qui gère les questions de droits d’auteurs de la famille Dérose, depuis 2022, avait précédemment déclaré n’avoir accordé aucun droit d’utilisation de la chanson.
Cette fois-ci, c’est Yole Dérose qui confirme cette information à travers une publication sur sa page Facebook ce mardi 13 février. La femme du chanteur décédé affirme que cette compagnie en charge du patrimoine des deux icônes de la musique haïtienne a endossé la responsabilité difficile de récupérer toutes les œuvres artistiques appropriées par diverses entités à travers l’internet.
Dans sa publication, elle mentionne que plusieurs grandes personnalités ont exploité leurs créations artistiques sans autorisation légitime, sous prétexte qu’ils sont liés par un contrat en tant que parties. Déclarant son admiration pour WendyTraka, elle exhorte les fervents partisans de l’artiste à écarter l’idée selon laquelle BE RELATIONS Publishing serait motivée par la jalousie ou chercherait à saboter l’artiste. Selon elle, il ne s’agit ni plus ni moins que d’une question de respect des principes, un appel au respect des règles du jeu.
Ce différend met en lumière les complexités et exigences en matière de droits d’auteur dans l’industrie musicale, nous invitant à regarder cette question en profondeur. Sans des précautions nécessaires à prendre par les artistes et les labels ou maisons de disques en effectuant les démarches légales, des situations pareilles peuvent survenir, entraînant le retrait soudain d’œuvres musicales importantes des plateformes en ligne.
En outre, il souligne l’importance de respecter les droits d’auteur et de veiller à obtenir les autorisations nécessaires avant d’utiliser les créations d’autres artistes. En effet, pour utiliser une chanson il faut, avant tout, obtenir l’autorisation du créateur ou de ses ayant-droits, à moins qu’elle appartiennne déjà au domaine public. Rappelons à juste titre qu’une œuvre musicale tombe dans le domaine public seulement 70 ans après la mort de l’artiste.
Cet épisode a gardé la toile enflammée ces derniers jours, alimentant le débat autour du protégé de Traka Music Group et de ses réalisations. Et les Chinwa qui attendaient avec impatience une résolution rapide de ce problème afin de pouvoir profiter à nouveau du quatrième album de leur King peuvent se réjouir à présent. Ce dernier fait peau neuve et est déjà disponible à nouveau, mais avec 7 morceaux, donc sans « Plat complet » et sans « Mèsi ».