La CENE littéraire a dévoilé la liste des cinq romans finalistes pour le Prix Les Afriques 2024, une reconnaissance dédiée aux auteurs africains et afrodescendants. Deux romanciers haïtiens, à savoir Gary Victor et Lyonel Trouillot se retrouvent en lice pour ce prix.
Dans un communiqué de presse publié sur ces réseaux, la CENE littéraire a annoncé les cinq romans retenus pour la finale du Prix Les Afriques 2024. Parmi les finalistes, deux auteurs majeurs de la littérature haïtienne sont distingués. Il s’agit des romanciers haïtiens Gary Victor et Lyonel Trouillot pour leurs dernières œuvres.
Les finalistes, annoncés par Héloïse Haden, directrice du Comité de lecture, sont : Glory de NoViolet Bulawayo (traduit par Claro) – Éditions Autrement ; Une magie ordinaire de Kossi Efoui – Éditions Seuil ; Sa seule épouse de Peace Adzo Medie (traduit par Benoite Dauvergne) – Éditions L’Aube ; Veilleuse du Calvaire de Lyonel Trouillot – Éditions Actes Sud ; Le violon d’Adrien de Gary Victor – Éditions Mémoire d’encrier.
« Le PRIX LES AFRIQUES distingue un-e écrivain-e africain-e ou afrodescendant-e, auteur-e d’une fiction mettant en exergue une cause humaine, sociétale, idéologique, politique, culturelle, économique ou historique en lien avec l’Afrique ou sa diaspora. », peut-on lire sur le site de la CENE littéraire.
Ce prix littéraire, créé en 2016, attribue une récompense d’une valeur totale de CHF 9 000, composée d’un montant de CHF 6 000 offert par l’avocate Flore Agnès Nda Zoa Meiltz, ainsi qu’une œuvre d’art d’une valeur de CHF 3 000 (XAF 2 034 000) réalisée par l’artiste Momar Seck. De plus, les frais de déplacement et d’hébergement du lauréat seront pris en charge pour la cérémonie de remise du prix, et les droits du roman seront acquis par la maison d’édition Flore Zoa pour une réédition destinée à la jeunesse en Afrique subsaharienne.
Le lauréat de l’édition 2024 sera annoncé en janvier 2025. Le Prix Les Afriques se veut une plateforme pour valoriser la richesse et la diversité des voix littéraires issues de l’Afrique et de sa diaspora, tout en encourageant le dialogue autour des défis contemporains du continent. On croise les doigts pour que le prix 2024 foule le sol haïtien.