Wilde-Donald Guerrier, ancien international Haïtien, a laissé des marques indélébiles dans l’histoire du football national. Pourtant, il est des choses que peu savent à son propos. Découvrez cinq choses que vous ne saviez peut-être pas concernant le natif de Port à Piment.
1- Un enfant non reconnu par son père
En Haïti, 60% des familles sont monoparentales. Celle de Donald Guerrier n’a pas échappé à cette réalité. En effet, le père de l’ancien joueur du Violette AC ne l’a pas reconnu comme son fils. Loin d’être un cas isolé, ce fait a peut-être forgé le caractère de ce footballeur polyvalent.
2- Il porte le nom de sa mère
Étant donné l’absence de son père, le jeune Wilde-Donald a dû porter le nom de sa mère. Les maillots floqués Guerrier tout au long de sa brillante carrière, au CHFP, avec l’équipe nationale et à l’étranger où il a notamment découvert l’Europa League et la Ligue des Champions, honore le patronyme de sa mère.
3- Une interdiction de taper dans le cuir des l’enfance
La mère de Donald s’était littéralement opposer à son envie de jouer au football. Il usait donc de manèges pour parvenir à ses fins, surtout en l’absence de sa mère. Sa petite sœur restait auprès du terrain pour le prévenir de l’arrivée de sa mère. Elle apportait à son frère des habits pour se changer avant de regagner l’enceinte familiale. Tout pour lui éviter une belle rossée.
4- Des chaussettes en guise de ballon
Les enfants d’Haïti font souvent face à des défis de taille lorsqu’ils veulent pratiquer n’importe quel sport. Souvent, les parents n’ont pas les moyens de les offrir les matériels nécessaires. Celui qui a fait les beaux jours du Qarabag FK n’a pas été exempt de ses privations. Lorsqu’il ne possédait pas encore de ballon, il le fabriquait lui-même à l’aide d’une chaussette rembourrée.
5- Un but en Gold Cup, un but historique
Même si l’ancien défenseur de l’America des Cayes a trouvé les filets à 11 reprises pour les Bleu et Rouge, il n’a été buteur qu’une seule fois en Gold Cup. Son but, réalisé contre le Canada lors du quart de finale de la Gold Cup 2019 a permis aux Grenadiers de renverser les Nord-américains (3-2) alors qu’ils étaient menés (2-0). Une soirée inoubliable pour le sport national.
Jephte Estiverne
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