Le genre musical haïtien, konpa, est désormais inscrit, par l’UNESCO, sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Une reconnaissance énorme pour ce rythme issu directement de la culture haïtienne, un genre qui fait vibrer le monde de la musique depuis plus de 75 ans.
La semaine dernière, le konpa avait reçu un avis favorable du comité d’experts de l’UNESCO quant sa requête pour devenir patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Ce dossier porté le Ministère de la culture et la délégation permanente d’Haïti auprès de l’UNESCO était en attente, pour être validé, du verdict final qui a prononcé à New Delhi, Inde, ce 10 décembre 2025.
Durant cette 20e session, le comité a salué le Konpa comme un outil de résistance et de paix, et l’inscription a été adoptée à l’unanimité, sous de vifs applaudissements. La délégation haïtienne a qualifié le Konpa de « souffle du peuple » et a dédié cette victoire à la mémoire du défunt Dadou Pasquet.
Le 26 juillet 1955, un dénommé Nemours Jean-Baptiste a pris l’initiative de créer le compas. Cela s’est produit à la Place Sainte-Anne où le rythme dansant s’est mélangé à l’accordéon, la guitare et les cuivres pour offrir une joie immensurable.
Ce rythme a animé les fêtes dans les recoins d’Haïti et ailleurs. Depuis, le compas fait partie de l’identité Haïtienne, le rythme demeurant sous la peau de chaque fille et fils du terroir.
Après la soupe au giraumon et la cassave, le konpa conforte un peu plus la place d’Haïti sur la carte de l’UNESCO.
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