L’actrice primée Lupita Nyong’o vient d’écrire l’histoire en devenant la première femme noire à présider le jury du prestigieux Festival international du film de Berlin qui s’est tenu du 15 au 25 février 2024. Cette étape historique, survenue au même moment de la célébration du mois de l’histoire des Noirs, revêt une signification tout à fait importante dans la vie et la carrière de l’actrice.
Cette année, la Berlinale, l’un des cinq plus grands festivals de cinéma au monde, a vu l’actrice kenyane-mexicaine Lupita Nyong’o prendre les rênes du jury. Comme son nom l’indique bien, ce festival qui vise à récompenser l’excellence cinématographique s’organise à Berlin depuis 1951. Et pour la première fois, une personnalité noire a occupé le fauteuil du président du jury.
Cette nomination historique dans l’univers cinématographique a été saluée par nombres de cinéphiles du monde entier. Elle consacre non seulement l’autorité de Lupita dans le domaine, mais célèbre également l’importance de la diversité et de la représentation dans l’industrie du divertissement. Pour Lupita Nyong’o, cette occasion de présider le jury de la Berlinale a été aussi bien un honneur, qu’une opportunité de faire avancer la cause de l’égalité et de l’inclusion dans le cinéma.
Les organisateurs du festival ont souligné le caractère historique de cette nomination, soulignant qu’en soixante-quatorze ans d’existence, la Berlinale n’avait jamais eu de président ou présidente de jury noir.e. Cela dit, Lupita Nyong’o brise ainsi les barrières et ouvre la voie à une représentation plus diversifiée et inclusive dans le jury de ce festival.
Cette nomination historique a permis à Lupita Nyong’o d’écrire une nouvelle page dans son histoire personnelle et dans l’histoire du cinéma mondial. L’actrice de Black Panther qui a acquis une notoriété mondiale est perçue comme une icône culturelle internationale pour son talent, son parcours et ses réalisations dans l’industrie du divertissement.
Notons que lors de la 74e Berline, le jury a décerné à l’actrice franco-sénégalaise Mati Diop l’Ours d’Or, pour son documentaire Dahomey qui traite de la restitution, dans l’année 2021, de 26 œuvres pillées au Bénin en 1892 par les troupes coloniales françaises.